Edito juin

Edito juin

Un dernier avant les vacances.

La période estivale est là et, avec elle, nous serons nombreux à profiter d’un repos bien mérité dans les semaines qui viennent.

Bien sûr, la PAW restera sur le pont, prête à faire face aux multiples défis qui se présentent aux ALE et à leurs sections titres-services.

C’est ainsi avec intérêt que nous observerons les travaux de la commission emploi du 11 juillet prochain qui, outre deux représentants des services fédéraux d’inspection sociale, entendra une partie des membres de la commission d’agrément (FGTB, CSS, Federgon et ConcertES), et un représentant de Form TS. Ce qui est amusant, c’est qu’à l’exception des représentants de la CGSLB et de la vlaams plateform diestencheques, les quatre autres intervenants font partie de son conseil d’administration.

Bref, deux des trois organisations syndicales, deux professionnels du « socialwashing » et un représentant de l’association qu’ils chapeautent.

Ces auditions font suite à la présentation du rapport Idéa 2018-2020. Vous pourrez lire ici une synthèse de cette séance.

Hasard de l’actualité de ce mois de juin, j’ai participé à la première session d’information sur la convention désormais obligatoire en Wallonie. Un résumé est à lire ici.

Ces articles ne signifient nullement que la PAW ne s’intéresse pas à la mise en place des chèques ALE dématérialisés. Prévue pour début juillet, cette opération a été reportée en septembre.

Comme nous le redoutions, la légèreté qui a présidé à la conception de ce projet se répercute sur l’ensemble du processus.

Actuellement, les fonctionnaires en charge du contact avec le public s’interrogent : devront-ils différencier le peu de volontaires qui leur reste entre ceux qui acceptent les chèques électroniques et ceux qui se jugent trop éloignés et les refusent ?

Appairer prestataire disponible et utilisateur des dits chèques va rapidement devenir un insoluble casse-tête.

Je ne voudrais pas spoiler la suite, mais j’ai l’impression d’assister à la chronique d’un échec annoncé.

Enfin nous tenons également à l’œil la mise en place des commission et sous-commissions où, mais qui en doutait encore, il apparait que sur les six sous-commissions pourvues, cinq le sont à des fonctionnaires. Ces derniers pourront ainsi, et en toute indépendance, défendre le point de vue des ALE au sein de structures présidées par leurs directeurs-territoriaux. Ironiques, nous ? Pensez-vous…

Je ne désire guère être plus long et vous souhaite, avec mon collègue Marc Lison, au nom du CA de la PAW, d’agréables vacances et nous vous donnons déjà rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles aventures.

Jean-Michel Lovinfosse et Marc Lison

Co-présidents